Armes anciennes

C’est la discipline des « collectionneurs » ou des compétiteurs entretenant une passion avec les armes anciennes d’origine (avant 1900) ou des répliques fonctionnant avec différents systèmes de mise à feu (mèche, silex, percussion). Elles regroupent des armes de poing et d’épaule. Elles se rechargent toutes par la bouche du canon. Ne sont pas concernées les disciplines « Colt » et « Mariette » (revolvers) qui se chargent directement par le barillet. Retrouvez ici le tableau synoptique des épreuves.

La quasi-totalité des épreuves sont tirées dans les deux versions de l’arme (origine et réplique). La pratique est réservée aux adultes même si certaines disciplines permettent aux juniors d’être surclassés.

Arbalète

Discipline membre de l’IAU, l’arbalète se pratique de deux manières : l’arbalète Match et l’arbalète Field. L’arbalète Match possède des similitudes avec l’arbalète traditionnelle utilisée au Moyen-Âge. En position debout (tir à 10 et 30 mètres), elle se pratique en stand de tir sur des cibles de tir.

L’arbalète Field se rapproche, quant à elle, plus du tir à l’arc. Constituée de cordes et de branches d’arcs, elle se pratique avec des flèches. Les cibles visées se nomment blason. Deux pratiques saisonnières permettent aux athlètes de s’entrainer toute l’année. La première est le tir en extérieur à 35, 50 et 65 mètres. En saison hivernale, les arbalétriers « se réfugient » en salle pour pratiquer à 18 mètres sur des cibles à trois blasons.

Bench-rest

Dans la famille des armes à lunette, le Bench-rest est une discipline de précision à longue distance. La pratique s’effectue avec une arme d’épaule à lunette. Le tireur est en position assise avec appui de l’arme sur une table de tir. L’objectif étant de posséder la meilleure stabilité possible et de pouvoir régler au maximum les effets de « bougé ». L’objectif de l’épreuve étant d’effectuer le plus de mouches possible. Le tireur effectue cinq coups sur la cible. Cette spécialité se pratique sur des distances variantes de 100 à 200 mètres.

Carabine

Dans le même souci de précision que le pistolet, la carabine s’adresse aux athlètes adeptes des armes plus longues. La carabine impose un rechargement après chaque tir. Néanmoins, certaines disciplines utilisent un chargeur de cinq cartouches (Hunter). Cette phase nécessite en plus d’une technique contrôlée, une maîtrise particulière de l’arme. Les distances 10 mètre et 50 mètres sont également pratiquée par les carabiniers. Toutefois, et à la différence du pistolet, le tir à 25 mètres est remplacé par une longue distance : le 300 mètres. Une autre différence, concernant la position, est à noter vis-à-vis du pistolet. Alors que le 10 mètres se pratique debout, le 50 mètres et le 300 mètres imposent, selon les cas, une position dite couchée ou une alternance de l’ensemble des 3 positions : Debout, à genoux, couché. Ces disciplines sont reconnues par l’ISSF.

Cible Mobile

Réel exutoire des adeptes de spontanéité et de mouvement, la cible mobile s’adresse aux athlètes souhaitant tirer sur des cibles mouvantes. Pratiquée à l’aide d’une carabine à lunette, les tireurs s’appliquent à viser une cible zonée à 10 mètres, ou une figure de sanglier à 50 mètres. Peu importe la distance, les cibles se déplacent de droite à gauche et de gauche à droite selon deux vitesses différentes : lente ou rapide. Les plus initiés tirent ensuite sur des cibles dont le mouvement alterne entre les deux vitesses.

Plateau

Le Tir au plateau est la deuxième catégorie représentée aux Jeux olympiques après les disciplines ISSF. Regroupant trois spécificités différentes (Fosse olympique, Skeet olympique et Double Trap), le tir au Plateau se pratique à l’aide d’un fusil étudié et fabriqué à cet effet.

La Fosse olympique est un tir « épaulé » sur des plateaux lancés selon une trajectoire et un angle inconnu du tireur. Une Fosse Olympique comprend quinze lanceurs. L’athlète possède deux cartouches pour toucher les cibles en mouvement.

Le Skeet olympique est quant à lui pratiqué de manière « désépaulé ». La mise en action ne peut être effectuée qu’à l’apparition des plateaux. Les cibles sont lancées d’une tour haute « Pull » et/ou d’une tour basse « Mark ». Le sportif connaît le lieu de lancer et possède une seule cartouche par plateau. Il peut être confronté à des plateaux uniques (lancés depuis Pull ou Mark) ou des plateaux doublés (tirés des deux tours simultanément).

Enfin, le Double Trap est, comme la Fosse olympique, une discipline « épaulée ». L’objectif est de toucher deux plateaux lancés en même temps selon des trajectoires et angles différents. L’athlète ne possède qu’une cartouche par plateau.

Pistolet

Arme qui vient le plus rapidement à l’esprit de la pensée collective lorsque l’on parle de tir, cette arme est particulièrement appréciée des amateurs d’armes courtes et précises. Il possède également la particularité d’effectuer des tirs de vitesse (Vitesse Olympique et Pistolet Standard). Disciplines olympiques et mondiales, le pistolet se pratique à différentes distances. En effet, les épreuves « pistolet » se déroule sur 10 mètres (tir au plomb air comprimé), 25 mètres et 50 mètres (tir à balle 22LR et gros calibre). Concernant la position, toutes les compétitions se disputent debout, à bras franc et tendu vers la cible. La diversité de cette spécialité se traduit par ses épreuves de précision et/ou de vitesse. Ces disciplines sont reconnues par l’ISSF.

Silhouettes Métalliques

Se pratiquant sur des cibles en métal en forme de poulet, de cochon, de dindon et de mouflon, la silhouette métallique se distingue par les différentes tailles de cible suivant les différentes distances. En effet, le choix de l’arme (de poing ou d’épaule) détermine la taille des silhouettes et la distance qui les sépare des athlètes.
Le poulet, le cochon, le dindon et le mouflon sont placés respectivement à : 25-50-75-100 mètres pour les armes de poing petit calibre, 50-100-150-200 mètres pour les armes de poing gros calibre, 40-60-77-100 mètres pour les armes d’épaule petit calibre et 200-300-385-500 mètres pour les armes d’épaule gros calibre.

Quant aux positions de tir, que l’arme soit tenue à deux mains ou en appui sur la jambe, elles offrent une stabilité globalement renforcée.

C’est également la seule discipline de tir sportif où la présence d’un coach est autorisée aux côtés du tireur. Avec sa lunette de vue, il détermine l’impact du tir et informe le tireur des réglages à effectuer sur l’arme.

Tir aux Armes Règlementaires

Organisée en coopération avec l’Union Nationale des Officiers de Réserve (UNOR) et la Fédération Nationale des Associations de Sous-Officiers de Réserve (FNASOR), le TAR rassemble les sportifs souhaitant tirer avec des armes règlementaires issues des différents corps de l’armée, le tout dans un esprit de sécurité et d’authenticité. Utilisant un matériel standard, cette pratique est relativement facile d’accès du fait de son fonctionnement qui allie précision et vitesse. Les distances de tir sont comprises entre 25, 50 et 200 mètres.

Tir Sportif de Vitesse

Né aux États-Unis en 1976, le TSV propose des actions de tir très spectaculaires qui s’effectuent contre la montre avec des pistolets de gros calibre (jamais inférieur à 9 mm). L’arme est portée à la ceinture dans un étui prévu à cet effet. Les athlètes s’engagent sur des parcours de différentes longueurs : petits (jusqu’à 12 coups), moyens (jusqu’à 24 coups) et longs (jusqu’à 36 coups). Les distances de tir s’échelonnent de 10 à 70 mètres.

Alors qu’il est en mouvement, le pratiquant doit viser des cibles papiers ou métalliques, fixes ou mobiles, avec un cycle d’apparition/disparition. Cette discipline implique par conséquent une grande dextérité dans la manipulation de l’arme ainsi qu’un respect strict des règles de sécurité.